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Ce sont les troisièmes et les dernières molaires à se former. Elles apparaissent à l’adolescence et peuvent être absentes congénitalement. 

Une dent de sagesse incluse est une dent qui est retenue dans l’os, sous la gencive. Elle est donc absente en bouche, mais visible radiologiquement. Pour l’extraire, on doit ouvrir la gencive et sectionner la dent. 

Lorsque l’on parle d’une dent de sagesse semi-incluse, cela signifie qu’une partie de la dent a fait éruption, mais que la partie, non visible, est restée coincée sous la gencive. Cette dent doit être extraite chirurgicalement. 

Plusieurs raisons peuvent expliquer la nécessité d’extraire les dents de sagesse. Les principales raisons sont le manque d’espace, la difficulté à nettoyer, la possibilité de kyste, tumeur ou infection associés. Il peut également y avoir une atteinte possible au nerf lingual ou un dommage aux dents adjacentes.

L’âge idéal pour faire l’ablation des dents de sagesse est à l’adolescence, idéalement entre 14 et 22 ans. À cet âge, les racines dentaires des dents de sagesse ne sont pas encore formées, permettant ainsi une guérison plus rapide et une récupération optimale.

Il est plus difficile de nettoyer les dents de sagesse, ce qui peut causer des dommages aux dents adjacentes. De plus, les dents de sagesse peuvent être la cause de kyste, d’infection ou encore d’une atteinte au nerf lingual causant une paresthésie.

Sous anesthésie (locale, sédation intraveineuse ou rarement sous anesthésie générale) nous procéderons à l’ablation de la dent. Si la dent est simple, donc présente en bouche, l’utilisation d’un davier sera nécessaire. Si la dent est semi-incluse, il sera nécessaire d’ouvrir la gencive pour faire l’ablation de la dent. Si la dent est incluse, en plus d’ouvrir la gencive, il faudra dégager l’os autour de la dent pour l’en extraire.  

Nous utilisions principalement l’anesthésie locale ou la sédation consciente intraveineuse. Dans certains cas, il est possible de faire la chirurgie sous anesthésie générale en milieu hospitalier. À noter que l’extraction dentaire n’est pas un service couvert par la RAMQ.

Le coût varie selon la position de la dent et l’acte chirurgical à effectuer pour l’extraire. Lors du rendez-vous de consultation, nous vous fournirons une soumission avec la tarification exacte. Si vous avez des assurances dentaires, il nous fera plaisir de vous remettre un formulaire de prédétermination à acheminer à votre compagnie.

L’alvéolite est la perte du caillot de sang qui s’est formé suite à l’extraction dentaire. L’os n’est alors plus protégé ce qui cause une inflammation de l’alvéole. Le signe principal d’une alvéolite est l’apparition d’une douleur intense, irradiant vers l’oreille, et non soulagée par la médication prescrite. On traite l’alvéolite par l’application d’une « ouate » résorbable ou d’une mèche.

Après une extraction dentaire, il est primordial de s’accorder un temps de repos, de suivre la posologie recommandée, de bien se nourrir (repas protéinés) et de mettre de la glace sur la joue, proche de la région traitée.

La guérison peut prendre de 4 à 6 semaines. Le trou se referme du fond vers le haut. Nous vous fournirons une seringue pour bien nettoyer la région traitée.

Oui, c’est normal. Pour aider la gencive à se recoller plus aisément, rincer avec la seringue.

Vous pouvez faire du sport 48 heures (3ième journée) après l’extraction.

Pour les 4 à 6 premières heures, privilégier les liquides froids ou tièdes. Par la suite, tout aliment tendre est permis (diète molle).

Il est fort possible que vous ayez de la douleur ou un inconfort suite à l’ablation de vos dents. Par contre, cette douleur pourra être soulagée avec la médication prescrite, que vous devrez prendre régulièrement pendant les premiers jours suivants l’intervention.

48 heures après l’extraction, il est recommandé de se rincer la bouche avec de l’eau et du sel. Cela aidera la guérison, tout en désinfectant la plaie.

Vous devez attendre 24 heures, soit le lendemain matin suivant l’ablation des dents, avant de vous brosser les dents. Idéalement, éviter d’y aller trop rigoureusement pour les premiers jours.

En moyenne, cela prendra de 5 à 14 jours.

Non, vous pouvez faire de l’inflammation, mais pas de l’infection.

Pendant les 2 ou 3 premiers jours suivant l’intervention, c’est normal puisqu’il est difficile de bien nettoyer la région traitée. Par la suite, vous pourrez utiliser la seringue pour aider au nettoyage. S’il y a réapparition d’enflure, un écoulement ou la réapparition d’une douleur qui s’était estompée précédemment, il est préférable de nous contacter.

Non, avec le temps la gencive reprendra sa couleur d’origine.

Ne vous inquiétez pas, cela reviendra à la normale lorsque l’enflure disparaitra. Entre-temps, mâcher plus lentement et manger des aliments tendres. Rincer avec de l’eau salée pour diminuer l’inflammation et appliquer de la glace.

Oui, une enflure se produira dans la plupart des cas, en atteignant son maximum sur une période de 48 heures. Dans les 4-5 jours suivant l’extraction, elle disparaitra.

Oui, le corps peut réagir différemment selon la difficulté de l’extraction.

Ce peut être lié à la médication ou au stress. Il est possible de prendre du Pantoprazole (Pantoloc) pour diminuer les symptômes.

Oui, c’est normal. Continuer de prendre la médication, tel que recommandé par notre équipe.

S’assurer de prendre la médication tel que prescrit. Utiliser de la glace (48 premières heures) et ensuite de la chaleur. S’il n’y a pas d’amélioration, nous contacter pour que nous puissions vérifier avec vous.

Non, il n’y a aucun danger. Par contre, si vous vomissez régulièrement, nous contacter pour qu’on puisse vérifier si la médication est en cause.

Non. Il faut suivre la médication prescrite et nous contacter au besoin.

Ce n’est pas le scénario idéal. Idéalement, il faudrait prévoir les traitements avant que vous ne soyez enceinte. En cas d’urgence, il est quand même possible de faire une intervention pendant le 2ième trimestre, par contre, certains médicaments ne pourront être prescrits.

Il faut d’abord effectuer une première consultation avec le chirurgien. Si ce n’est pas déjà fait, il sera alors possible de débuter votre traitement orthodontique. Par la suite, selon le type d’intervention proposée, il faudra évaluer la pertinence d’extraire les dents de sagesse et vous rencontrer ultérieurement pour une visite pré-opératoire.

Il est fort probable que vous ressentiez un engourdissement au niveau du visage. Vous aurez également de la difficulté à vous alimenter et à parler. Le tout devrait rentrer dans l’ordre dans 6 à 8 semaines.

L’anesthésie locale (comme chez le dentiste), sous sédation consciente intraveineuse (semi-conscient) ou sous anesthésie générale (complètement inconscient).

L’anesthésie générale se déroule en milieu hospitalier, sous la supervision d’un anesthésiste. Pendant l’intervention, vous serez inconscient et on vous gardera en salle de réveil environ 1 heure suite à l’intervention.

Selon le type d’intervention, nous pouvons vous proposer une anesthésie locale, une anesthésie locale sous sédation consciente intraveineuse ou encore une anesthésie générale en milieu hospitalier.

La fatigue, l’irritabilité, le ronflement, le fait de s’endormir « partout », les maux de tête fréquents peuvent être signe que vous souffrez d’apnée du sommeil. De plus, un cou court et large sont souvent des caractéristiques physiques qui peuvent favoriser l’apnée du sommeil.

Le premier traitement pour l’apnée du sommeil est de modifier vos habitudes de vie. Par la suite, l’utilisation d’un appareil dentaire ou du CPAP peut vous aider à mieux vivre avec l’apnée du sommeil, sans toutefois vous guérir.

Oui, la chirurgie maxillo-faciale permet d’augmenter le volume des voies aériennes et ainsi d’optimiser votre respiration et de guérir la maladie.

Pas nécessairement. Afin de valider si vous souffrez réellement d’apnée du sommeil, il est primordial de passer un test polysomnographie afin de vérifier si vous avez des arrêts respiratoires durant votre sommeil. Les ronflements sont sans danger s’ils ne sont pas liés à l’apnée du sommeil.

Le plus fréquent est le syndrome d’apnée obstructive du sommeil, mais il existe également d’autres types d’apnée du sommeil soit : l’apnée du sommeil central, l’apnée complexe du sommeil ou encore l’apnée médicamenteuse.

Afin de valider si vous êtes un bon candidat pour la mise en bouche d’implants dentaires, il faudra tout d’abord rencontrer un chirurgien maxillo-facial pour une première évaluation. Nous pourrons, à ce moment, effectuer un scan 3D de votre bouche afin de vérifier la densité osseuse et de statuer sur les options qui s’offrent à vous.

Il faut tout d’abord rencontrer le chirurgien maxillo-facial ainsi qu’un restaurateur afin d’élaborer un plan de traitement.

Par la suite, nous effectuerons l’extraction dentaire, nous attendrons une période de guérison, et nous mettrons en bouche l’implant.

Le restaurateur pourra, après une deuxième période de guérison, insérer sur l’implant la prothèse ou couronne dentaire (selon le plan de traitement précédemment élaboré).

Votre chirurgien fera la planification en 3D du positionnement de l’implant à venir. Ensuite, sous anesthésie locale, avec ou sans l’utilisation de la sédation intraveineuse, le chirurgien procèdera à l’insertion de l’implant dentaire et fermera le tout à l’aide de points de suture. L’utilisation d’un guide chirurgical ou l’ajustement de la prothèse actuelle se fera au besoin.

Nous conseillons un temps de repos d’environ 48 heures suite à la poste d’implants. L’ostéointégration varie entre 8 et 12 semaines.

C’est le chirurgien maxillo-facial, aidé de son assistante et possiblement de l’infirmière (si vous optez pour la sédation intraveineuse), qui procèdera à l’intervention.

Lors de l’élaboration de votre plan de traitement, votre restaurateur, aidé du chirurgien maxillo-facial, pourra vous proposer quelques options. Vous pourrez opter pour des couronnes unitaires, un pont fixe ou encore une prothèse complète (fixe ou amovible).

Une greffe osseuse est nécessaire lorsque la quantité d’os est insuffisante. Cette atrophie peut être causée par l’âge, les circonstances entourant la perte de la dent ou le port de prothèse dentaire.

La greffe osseuse consiste à redonner du volume à l’os. Il existe plusieurs types de greffe osseuse.

La greffe autogène, avec prélèvement au menton, à la mandibule ou à la crête iliaque.

La greffe allogène (avec de l’os qui ne provient pas de votre bouche).

L’élévation sinusale (qui consiste en une greffe d’os, au niveau du sinus).

Nous devons vous rencontrer pour évaluer le type de greffe dont vous aurez besoin. Les coûts qui y sont associés vous seront communiqués à ce moment.

La greffe osseuse peut être douloureuse, mais nous vous prescrirons la médication appropriée pour atténuer les symptômes. Si nous optons pour le prélèvement à la crête iliaque, vous aurez également de la difficulté à marcher pendant environ 1 semaine.

Tout d’abord, le chirurgien maxillo-facial effectue des études universitaires en médecine dentaire d’une durée de 4 ans. Ensuite, la spécialité pour devenir chirurgien buccal et maxillo-facial est d’une durée de 6 ans. Finalement, un fellowship est exigé et dure 1 an. 

Une apectomie consiste à retirer le bout de la dent infectée (l’apex). Avant d’effectuer une apectomie, un traitement de canal doit avoir été préalablement fait sur cette dent par un dentiste ou un autre spécialiste.